Contexte historique
Le 28 juillet 1809, l'armée française commandée par le roi Joseph Bonaparte - frère de Napoléon Ie et mis par celui-ci sur le trône d'Espagne - monte à l'assaut de la colline du Cerro de Medellin, près de Talavera, où sont retranchés les troupes britanniques dirigées par Sir Arthur Wellesley qui n'est alors pas encore duc de Wellington. Cette armée anglaise est entrée en Espagne à partir du Portugal le 20 juillet 1809 et a rejoint l'armée espagnole du général Cuesta restée fidèle au roi d'Espagne et donc en lutte contre les Français. La difficulté pour les deux camps est la rivière Portina Brook qui, bien qu'aisément franchissable, coupe le champ de bataille en deux.
Bataille jouée le : 3 janvier 2014
L'armée britannique est jouée par : Roger BARNOUD
L'armée française est jouée par : Thierry LABBE
Résultats : 7 à 5 pour les Britanniques
Début de la bataille
Les troupes françaises s'apprêtent à monter à l'assaut des collines fortement défendues par les Britaniques au-delà de la rivière. Mais tout débute par un duel d'artillerie qui tourne à l'avantage des Britanniques puisque deux batteries fançaise vont être détruites.
Une batterie d'artillerie française déjà détruite
Du coup les Français lancent une puissante charge de cavalerie contre les batteries anglaises avec deux unités de cavalerie légère et une unité de cavalerie lourde. Les batteries anglaise sur le Cerro de Medellin sont détruites et deux infanteries de ligne anglaises, sont obligées de se former en carré face aux légers français.
Charge des cavaleries françaises sur l'artillerie anglaise
Les Britanniques réagissent sur leu flanc gauche et mènent une contre charge avec deux unités de cavalerie légères et une unité de cavalerie lourde de la Garde.
Contre charge britannique
Cette action entraîne la destruction des deux cavaleries légères françaises.
La cavalerie britannique reste maître des collines
Il s'en suit une phase de réorganisation des deux lignes de bataille. La cavalerie lourde française bat en retraite tandis que les troupes britanniques resserrent leurs rangs sur les collines. Quelques combats d'infanterie ont lieu.
Nouvelles lignes de bataille
Puis les Français repartent courageusement à l'assaut et ne sont pas loins de briser les défenses ennemies.
Dernière offensive française
Malgré l'apparente désorganisation des défenses britanniques, les pertes françaises sont trop lourdes et les hommes n'arrivent pas à passer la rivière. Le moral français fléchit et les Britanniques restent maîtres de leurs positions tandis que leur ennemi bat en retraite en bon ordre.
Situation finale de la bataille