jeudi 1 janvier 2015

Azincourt - 25 octobre 1415 (Battlelore)


Contexte historique

Grande victoire, pendant la guerre de Cent ans, du roi anglais Henri V sur les troupes françaises du connétable Charles d'Albret, cette bataille était loin d'être jouée d'avance à l'aube de ce jour d'octobre. Evidemment, l'excellence des archers anglais a fait merveille, mais les dissensions dans le camp français et l'orgueil des chevaliers ont aussi largement fait pencher la balance en faveur des Anglais.
 
Bataille jouée le : 30 décembre 2014.
 
Des deux côtés les armées semblent avoir une disposition classique, avec un centre puissant ( quoique les Anglais aient une unité en moins), une aile droite solide (3 unités) et une aile gauche plus faible (2 unités). Toutefois, les deux armées sont bien différentes. L'armée anglaise (au premier plan avec ses fanions) n'est faite que de fantassins avec surtout des archers et, quand même, une unité d'infanterie lourde. Le couvert des forêts pourrait lui être bien utile. L'armée française (à l'arrière plan avec les étendards) est plus une armée de contact avec trois unités de cavalerie dont deux lourdes et, surtout, de l'infanterie régulière qu'il ne faut pas négliger en la laissant en arrière. Enfin la main de cartes limitée à 4 pour les Français simule les problèmes de commandement tandis que celle des Anglais à 6 montre leur cohésion derrière Henri V. Les Anglais démarrent le combat.
 
 

L'aile droite anglaise se déplace pour chercher refuge dans la forêt. Les archers commencent à tirer sur la cavalerie lourde française sans résultat.
 

La cavalerie française ne réagit pas en chargeant mais préfère se mettre aussi à couvert dans la forêt.
 
 
L'aile gauche anglaise plus faible agit comme à droite. Le tir des archers est, cependant, plus heureux car il arrive à réduire d'un tiers la cavalerie lourde française.
 
 
En réponse les troupes françaises avancent tandis que la cavalerie lourde recherche là encore le couvert de la forêt.
 
 
Le centre anglais décide de s'avancer en se rapprochant de son aile gauche. Les tirs des archers provoquent la retraites de deux unités d'infanterie régulière françaises, l'une sur le centre, l'autre sur l'aile droite.
 
 
Le centre français se réorganise pour former une longue ligne de bataille avec son aile droite tout en déployant sa cavalerie moyenne.
 
 
La totalité des archers anglais tire sur l'ennemi. La cavalerie française de l'aile droite est encore réduite. Par contre, une unité d'archers anglais se retrouve un peu trop exposée sur leur aile droite.
 
 
Les Français se décident alors à lancer leur charge de cavalerie. Sur l'aile gauche la cavalerie lourde réduit de moitié l'unité d'archers anglais qui font face courageusement. Au centre, la double charge de cavalerie fait se débander une unité d'archers et la cavalerie moyenne continue en poursuite sur l'infanterie régulière anglaise à l'aile droite.
 
Situation sur l'aile gauche française
 
Situation au centre et sur l'aile droite française
 
Les Anglais opposent, à la cavalerie française, leurs meilleures troupes d'infanterie et détruisent les chevaliers ennemis.

 
Infanteries lourde et régulière anglaises au contact des chevaliers français
 
Résultat du combat à l'avantage complet des Anglais
 
Sur l'aîle gauche française le scénario est bien différent puisque la cavalerie lourde finit d'éliminer les archers angais. Elle préfère, néanmoins, ne pas partir en poursuite ce qui permet à l'unité d'infanterie régulière de la rejoindre.
 
 
Les Anglais tentent alors de déplacer le combat sur leur aile gauche par l'avancée de leurs troupes régulières face aux troupes françaises.
 
 
Les Français acceptent cette invite et le combat s'en suit. La cavalerie lourde semble, dans le même temps, esquisser un mouvement tournant pour menacer le flanc de l'armée ennemie. Les troupes anglaise subissent des pertes ou battent en retraite.
 
Combat entre les infanteries des deux camps sur l'aile droite française

Perte des trois-quarts pour une infanterie anglaise et recul de l'autre sur la ligne arrière
 
Les Anglais décident de persister dans leur combat sur leur aile gauche tandis que leurs archers tentent, sans succès, de réduire le danger constitué par les chevaliers.

 
L'infanterie anglaise poursuit la mêlée avec intrépidité. Elle termine l'unité anglaise mal en point et va même jusqu'à attaquer l'infanterie lourde ennemie qu'elle arrive, de manière inespérée, à réduire des trois-quarts. La riposte anglaise est bien molle comme si le moral fléchissait déjà.

 
Les Anglais tentent de repousser l'infanterie française qui, malgré des pertes, tient bon.

 
Les Français détruisent définitivement l'infanterie lourde ennemie mais subissent aussi des pertes qui rendent l'issu du combat très indécise.

 
La mêlée se poursuit et c'est en définitive la piétaille anglaise qui lâche et se débande.
 
 
Avec cette victoire française, Battlelore ferait-il basculer Azincourt dans une unchronie historique ? Peut-être, mais ont peut aussi imaginer que les Anglais ont pu se reprendre et regagner l'avantage par la suite... cela est une "autre histoire".
 
Bilan de la bataille : victoire française par 4 bannières à 3.

Les pertes angalises : 2 infanteries régulières - 1 infanterie lourde - 1 unité d'archers